dimanche 15 novembre 2015

Les balles des gens pires


Enseigne gauloise stylisée
Ces gens sont pires que tout. Leurs balles ont encore tué en France le 13 novembre 2015. Le pays est donc en guerre. Guerre difficile car l’ennemi n’agit pas en soldat, il n’a pas d’uniforme, il est sans visage, il frappe les civils en se fondant parmi eux. Il ne respecte pas les lois de la guerre - pour autant qu’il y ait des lois de la guerre -, il est si vil. Ces terroristes, à priori (dé)formés en Syrie, sont nés et ont été élevés en France ou en Europe. Ce qui pose quand même quelques questions. Pourquoi tant d’angélisme envers des lieux de cultes identifiés comme lieux de prêches radicaux et extrémistes ou l’on forme d’étroits mosquétaires potentiellement dangereux (1) ? Pourquoi tant de tolérance envers des manifestations au cours desquelles des paroles d’une violence inouïe sont prononcées contre les femmes notamment et juridiquement condamnables (2) ? Pourquoi tant de permissivité quand un prêtre endoctrine des jeunes avec des propos sectaires et rétrogrades (3) ? Il va aussi falloir sortir de cette atmosphère de compassion déplacée, de repentance dégoulinante et de laxisme coupable si l’on veut vraiment se mettre dans un état d’esprit « guerrier ».

Si la France est en guerre, alors de fait la Lozère l’est aussi. Heureusement, notre brillante civilisation de moyenne montagne issue des populations de chasseurs-cueilleurs préhistoriques, puis des tribus celtes et enfin de cette population d’agriculteurs romo-gaulois est bien protégée. Ces gens qui nous attaquent n’aiment pas la vie et encore moins la joie de vivre. Ils n’aiment pas les plaisirs, la musique, l’alcool, la boustifaille, et ils détestent par-dessus tout la charcuterie et l'alimentation basées sur le cochon. Les lozériens sont donc parfaitement armés pour se protéger de ces sbires épandeurs de sang comme les transylvaniens savaient se protéger des vampires buveurs de sang. Il faut pendre aux arbres et aux lampadaires des chapelets de saucisse sèche et de jambons, clouer des saucissons aux portes des maisons, adouber le boudin, manier les manouls, fracasser les fricandeaux, en découdre à la coustellade, avoir foi dans le pâté de foie… Bref il faut être prêt à larder l’ennemi,  à brandir le sauciflard comme un lance-rosette, se battre avec ses tripoux, montrer que les andouillettes arrêtent ces andouilles, que nos paupières ne pleureront plus mais que nos paupiettes leurs cloueront le bec, et qu’au final notre potée leur mettra la pâtée.

Lance-rosette et son projectile

 On peut être sur que d’autres régions, naturellement armées elles aussi se joindront à la lutte et à la reconquête, avec des munitions telles que les saucissons de Lyon, d’Ardèche ou de Morteau, les andouilles de Vire ou de Guéméné, les saucisses de Montbéliard ou de Strasbourg, les massues redoutables et naturelles que sont les jambons des Ardennes, d’Auvergne, de Bayonne, de Paris ou de Vendée. De même, sur le modèle des brigades canines, le Gévaudan a depuis longtemps mis sur pied des brigades suidéines composées de sangliers mâles dont les canines sont très affutées. Grâce au renfort de ces mammifères aux pattes en onglons, les crétins du désert vont se faire onguler.

La charge de la suidéine légère

 D’ores et déjà, dans tous les établissements scolaires, les élèves apprennent le maniement de notre arme traditionnelle, la sarbacane (bouffadou en patois) qui projette des fléchettes empoisonnées au saindoux.

De tous nos ports d'attache partiront des porcs d'attaque. La Lozère sera l’hallali de la lie d’Allah.

Lozérix -  Antipode du muet zen

1 - Le Figaro, juin 2015
2 - Metronews, septembre 2015
3 - Télégramme de Brest, septembre 2015


Les nouveaux gardiens de notre civilisation

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