mardi 28 mai 2024

Peut-on être un winner en Lozère ?

Mon Lapin Quotidien n°29
Ouvrage collectif
design de Quentin Faucompré
éditions L’Association, 05-2024

 

Présentation de l'éditeur

Mon Lapin Quotidien n°29 – Le poil soyeux, les pattes arrière montées sur ressort, un joli maillot rouge et vert près du corps, Mon Lapin Quotidien #29 pète la forme. Possiblement olympique, la forme, mais aussi Oulipique (dixit Hervé Le Tellier). Un numéro plutôt “sport” donc. MLQ #29 quadrille le terrain : hygiène de vie, dieux du stade, adrénaline, opium du peuple, culte du corps, compétitions, lutte des classes, courbatures, haut du podium, transfert du mercato, tout y passe. Bien échauffé, MLQ vous embarque au beau milieu d’improbables terrains de jeux graphiques et littéraires, tout en n’hésitant pas à faire des détours vers quelques vestiaires-coulisses existentiels.

MLQ évoque pêle-mêle Javier Milei, le 100 mètres saut du lit, Amélie Oudéa-Castéra, le lancer de marteau et faucille, la musique sportive, la cérémonie de la laisse, Leni Riefenstahl, le surf hippique, Raymond Poulidor, le water baseball, etc., etc.

L’équipe d’athlètes habituelle fusionne avec quelques nouvelles têtes.
Parmi elles : Rémy Cattelain, Cécile Dazord, Christophe Giudicelli, Lucile Gautier, Pauline Lecerf, Éric Lambé, Joseph Levacher, et Sébastien Lumineau.

Informations :
Nombre de pages : 12 p.
ISBN : 9782844149633
Prix : 8€

Présentation sur le site de l'éditeur
Présentation sur le site Librairie sans titre, avec quelques pages accessibles

Ce n'est pas dit dans la présentation, mais vu le titre, on peut supposer que la Lozère est aussi l'un des sujets abordés, sous l'angle sportif à priori. En tous cas, Lozère rime mieux avec winner qu'avec looser !

Mon Lapin Quotidien, ou MLQ est un trimestriel humouristique de L'Association, dont le premier numéro est paru en , un journal qui sort tous les 3 mois, de 12 à 16 pages en noir & blanc et très grand format. Les fondateurs sont Killoffer et Jean-Yves Duhoo qui en sont également les rédacteurs en chef jusqu’en 2019, puis Quentin Faucompré rejoint Patrice Killoffer en 2020 qui le laisse seul aux manettes dès la fin de l'année suivante. Le journal est mis en page par le graphiste et illustrateur Rocco. (source : Wikipedia)

Quelques données (sérieuses) pour compléter :
Le département  de la Lozère est l'un des plus sportifs de France et compte de nombreux clubs et comités départementaux sportifs (en pourcentage il se classe dans le peloton de tête du ratio nombre de clubs sportifs par rapport à la population).

  • 1 habitant sur 3 est adhérent à une fédération sportive.
  • 445 clubs sportifs agréés et 43 comités.
  • 24 000 : nombre de licenciés en 2011 (toutes disciplines confondues)

La Lozère bénéficie du plus fort taux d'équipement du Languedoc-Roussillon. Les clubs sont les partenaires incontournables des politiques locales d’animation, de promotion et d’éducation sportive. Mende, la préfecture, a été élue par deux fois ville la plus sportive de France.

La Lozère, terre d'événements sportifs :

(source : site du Département de la Lozère)

Quelques sportifs lozériens célèbres :

  • Lucien Mias, deuxième ligne de l'équipe de France de Rugby, 29 sélections.
  • Marion Buisson, championne de France de saut à la perche 2008
  • Romain Paulhan champion de France de VTT Descente DH.
  • David Pigeyre, équipe de France de canoë-kayak, top 20 mondial, kayak freestyle.
  • Éric Rousset, champion de France de rallye terre.
  • Axel Roudil-Cortinat, champion de France de cross-country marathon 2021, 2023.
  • Le Mende Volley Lozère (MVL) évolue en ligue B du championnat de France (champion de France N2 en 2016.
  • Isabelle Lafaye Marziou, multi-médaillée en tennis de table paralympique, simple et double, entre 1996 et 2017. Née à St Jean du Gard en 1963, Isabelle Lafaye a fait toute sa scolarité, primaire et secondaire à Mende où elle a vécu jusqu'en 1982. Son palmarès sur le site du comité paralympique.

Pour finir, une anecdote tennistique et personnelle.
Entre 1975 et 1994, j'ai eu une carrière tennistique significative. Classé 30/2 à 18 ans, les aléas de la vie ne m'ont pas permis de poursuivre une progression, et au contraire, faute de compétition et de pratique je me suis rapidement retrouvé à 0/40. Mes participations tardives à quelques tournois en simple et en double n'ont pas été couronnées de succès. J'en suis donc resté au tennis loisir. Mais durant mes années de minime/cadet/junior, jouant dans l'équipe de Mende, nous avons avec mes camarades et complices connus quelques victoires. Notamment en 1979 quand notre équipe cadets 2e année, - composée de trois garçons Philippe, François, Jean-Michel et une fille, Maryline -, nous sommes sortis premiers de la phase départementale lozérienne. Les autres rencontres étaient programmées contre des équipes de l'Hérault. Contre l'ASPTT Montpellier, nous avons gagné 4 jeux en 4 matches. Alors que les héraultais étaient tous à 30, 15/5 voire 15/4, aucun de nous n'était encore classé. Le déplacement suivant était prévu contre le Tennis Club de Lunel. Manque de bol, la veille de la rencontre la Lozère a subi d'importante chutes de neige. Notre équipe a du déclarer forfait. Comme je jouais en n°1, j'aurais du affronter le n°1 lunellois qui n'était autre que Thierry Champion, qui était déjà surclassé au dessus de sa catégorie.
Grace à cet évènement neigeux, la seule victoire dont Thierry Champion peut se prévaloir contre moi, est une victoire par forfait climatique !

En me remémorant cette époque, j'ai une pensée reconnaissante pour M. François Tricot qui a été un des fondateurs du Tennis Club de Mende et son président pendant plusieurs années. Il a beaucoup fait pour que les jeunes accèdent au tennis dans ces années ou la "démocratisation" de ce sport était le maitre-mot. Il était toujours disponible pour encadrer les déplacements, organiser les entrainements, favoriser la diffusion du tennis dans tous les milieux et offrir des tournées de bières au bar du Commerce. Célèbre aussi pour sa coupe de cheveux style gazon de Wimbledon en fin de tournoi, ce fier normand natif de Bois-Guillaume était d'une grande générosité. La liste des jeunes mendois, filles et garçons, qui ont pu frapper leurs premières balles puis jouer leurs premiers tournois dans toute la Lozère et quelques fois plus loin, grâce à lui, est bien longue. Membre des instances départementales et régionales de la FFT, une coupe inter-clubs portant son nom a été jouée durant quelques années.

Lozérix, crocodile de fond de court

 

La raquette Adidas Ilie Nastase que j'utilisais à l'époque



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