Article écrit le 09 février 2007, en pleine affaire dite des caricatures dans Charlie-Hebdo, et alors que débutait, selon le calendrier chinois, l’année du cochon. A nouveau d’actualité depuis les tragiques évènements de janvier 2015.
Mauvaise nouvelle ! Alors que l’affaire des caricatures est en plein procès, le 18 février (2007), l'Empire Céleste par l'intermédiaire de son nouvel an, va-nous propulser dans l'année du cochon, ou du porc ou du sanglier, selon que l'on compte sur le calendrier chinois grégorien, chinois justinien ou chinois mandarin. Mais la n'est pas la question. Cette année du porc épique sonne comme un hic ad-hoc pour les musulmans qui ne trouvent pas ce signal éthique. Attendons nous donc à ce que cette année commence en tire-bouchon. Il va falloir que l'un ou l'autre camp prenne sur soies et sursoit soit à ses festivités, soit à ses interdits. Personnellement, je trouve que dans le cochon tout est bon et par voie de conséquences je ne trouve pas de sens aux interdits. L’empire du milieu se trouve plongé dans l’ennui de Chine par l’attitude peu câline des mahométans. La bas, on regrette Mao mettant à bas toutes les religions. Surtout celles qui voient dans le porc un vil animal. Pensez vous qu’on le fit laid ? Mignon au contraire je dirais.
L’année du cochon, ça aurait du être le pied. Enfin on sortait des truismes zoologiques exotiques pour entrer dans la basse-cour culturelle indo-européenne. Enfin un animal chinois bien de chez nous. En plus février c’est encore le mois ou dans nos villages lozériens on tue traditionnellement le porc, au cours d’une journée de fête et de ripailles. J’aime le son du goret le soir au fond des bois. Alors bien malin qui peut dire aujourd’hui de quoi demain sera fait : soit on taille le bout de gras, soit on étaye les burkas. L’homme est-il à ce point conflictuel qu’il lui faille chercher noise à une innocente créature totémique et emblématique d’abord de la domestication animale puis de la mastication induite par son élevage nourricier. Contraire à la religion ? La critique est balèze et rend le lard difficile. Une autre année porcine fut celle de 1431, pendant laquelle on vit une pucelle de Don Rémy subir l’ire de l’Anglais et de l’église. A l’évêque qui lui proposait la vie contre les aveux, Jeanne d'Arc répondit : Cauchon qui s’en dédit. Comme quoi le pauvre animal est bien malmené par les turpitudes religieuses humaines depuis que l’immonde est monde, depuis que des farfelus singuliers ont, sans fard, élu le sanglier domestique comme bouc émissaire de leurs misères psychologiques et comme réceptacle de leurs obscurantismes. Quel triste spectacle que de voir des porcs tout gais ensablés dans le désert de la pensée de ces religions.
La grande muraille résistera-t-elle à ceux qui s’échinent au confinement de l’année du cochon et qui se mettent en travers du porc ? Souhaitons au contraire que le porc taille une issue et sorte par la grande porte de cette avanie. Quoi qu’il se passe, qui vivra verrat.
Mauvaise nouvelle ! Alors que l’affaire des caricatures est en plein procès, le 18 février (2007), l'Empire Céleste par l'intermédiaire de son nouvel an, va-nous propulser dans l'année du cochon, ou du porc ou du sanglier, selon que l'on compte sur le calendrier chinois grégorien, chinois justinien ou chinois mandarin. Mais la n'est pas la question. Cette année du porc épique sonne comme un hic ad-hoc pour les musulmans qui ne trouvent pas ce signal éthique. Attendons nous donc à ce que cette année commence en tire-bouchon. Il va falloir que l'un ou l'autre camp prenne sur soies et sursoit soit à ses festivités, soit à ses interdits. Personnellement, je trouve que dans le cochon tout est bon et par voie de conséquences je ne trouve pas de sens aux interdits. L’empire du milieu se trouve plongé dans l’ennui de Chine par l’attitude peu câline des mahométans. La bas, on regrette Mao mettant à bas toutes les religions. Surtout celles qui voient dans le porc un vil animal. Pensez vous qu’on le fit laid ? Mignon au contraire je dirais.
Tout est bon dans le cochon |
L’année du cochon, ça aurait du être le pied. Enfin on sortait des truismes zoologiques exotiques pour entrer dans la basse-cour culturelle indo-européenne. Enfin un animal chinois bien de chez nous. En plus février c’est encore le mois ou dans nos villages lozériens on tue traditionnellement le porc, au cours d’une journée de fête et de ripailles. J’aime le son du goret le soir au fond des bois. Alors bien malin qui peut dire aujourd’hui de quoi demain sera fait : soit on taille le bout de gras, soit on étaye les burkas. L’homme est-il à ce point conflictuel qu’il lui faille chercher noise à une innocente créature totémique et emblématique d’abord de la domestication animale puis de la mastication induite par son élevage nourricier. Contraire à la religion ? La critique est balèze et rend le lard difficile. Une autre année porcine fut celle de 1431, pendant laquelle on vit une pucelle de Don Rémy subir l’ire de l’Anglais et de l’église. A l’évêque qui lui proposait la vie contre les aveux, Jeanne d'Arc répondit : Cauchon qui s’en dédit. Comme quoi le pauvre animal est bien malmené par les turpitudes religieuses humaines depuis que l’immonde est monde, depuis que des farfelus singuliers ont, sans fard, élu le sanglier domestique comme bouc émissaire de leurs misères psychologiques et comme réceptacle de leurs obscurantismes. Quel triste spectacle que de voir des porcs tout gais ensablés dans le désert de la pensée de ces religions.
© Le Réveil Lozère |
Pourtant, qu’elle pourrait être belle la vie, couché sur le groin avec le soleil pour témoin. Et bien non ! Ces sots-ci sont secs de joie et d’allégresse. Des saints doux ils ne veulent rien savoir, fustigeant le boudin aux pommes par le dédain opprobre de leurs prophètes. Mais la roue tourne et comme dit le proverbe chinois : ne fait pas aux truies ce que tu ne voudrais pas qu’on te fit. Alors, la sagesse l’emportera-t-elle ou ne nous restera t-il que lisier pour pleurer ? Il faut que hurlent les sirènes de l’ouverture d’esprit, que des trompettes conquérantes se fassent des porcs l’appeau et soient le tocsin contre l’aveuglement qu’on voudrait nous imposer et qui nous obligerait à marcher avec une couenne blanche !
La grande muraille résistera-t-elle à ceux qui s’échinent au confinement de l’année du cochon et qui se mettent en travers du porc ? Souhaitons au contraire que le porc taille une issue et sorte par la grande porte de cette avanie. Quoi qu’il se passe, qui vivra verrat.
Lozérix – Pores scellés et coupe-jarret
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